Eloge de la sieste

Il faut revaloriser la pratique de la sieste et lui donner la place qu’elle mérite : un outil de santé publique pour une vie plus active, plus saine, plus créative et plus sereine.

Mais quelle durée ? Les siestes de dix à trente minutes sont idéales pour la santé. Il a été démontré que, pratiquées quotidiennement, elles jouent un rôle cardioprotecteur chez les personnes en dette de sommeil. Des expériences montrent également leurs effets positifs sur la mémoire, peut-être même plus que d’essayer d’allonger à tout prix des nuits trop courtes. Caroline Tourbe dans Le Point définit la sieste Eurêka : 10 minutes de pause, avec quelques secondes ou quelques minutes de sommeil, détendu dans un fauteuil mais pas en position allongée, dans l’obscurité ou pas. Prenez un objet – pas trop lourd – dans la main afin de vous réveiller dès qu’il tombe bruyamment au sol. Elle développe la créativité. Si vous avez un problème à résoudre, pensez-y très fort un peu avant ce temps de repos, qui devrait vous aider à trouver une réponse. Mais elle ne remboursera pas votre dette de sommeil. Ou la sieste « énergisante » : 30 minutes de pause, avec au moins 10 minutes de sommeil, en position allongée et dans le noir si possible. Elle stimule la vigilance immédiate et, pendant plus de 2 heures, améliore l’humeur et la mémoire. Au-delà de 10 à 20 minutes de sommeil, le corps plonge dans un état de sommeil plus profond qui se traduit par une sensation de malaise et d’ivresse au réveil. 

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